Traduction français - bengali

La langue bengali

Le bengali, une des langues qui appartiennent à la vaste famille indoeuropéenne, possède un caractère officiel au Bangladesh et au États indiens du Bengale Occidental et Tripura, où sont recensées environ 200 millions de personnes qui le parlent, ce qui en fait la sixième langue la plus parlée du monde entier et la seconde langue la plus parlée de l’Inde. Par ailleurs, il existe de nombreuses ode personnes qui le parlent dans différentes contrées du Moyen Orient, du Sud Est asiatique, au Pakistan, en Europe et en Amérique du Nord.

Vers la moitié du XXe Siècle, après une longue histoire de colonialisme britannique, la conscience linguistique est devenue l’un des facteurs les plus déterminants du nationalisme bengali, au point que le 21 février 1952 une dizaine de manifestants furent abattus par la police alors qu’ils revendiquaient la conservation de l’alphabet bengali. Depuis lors, l’UNESCO commémore cet évènement tragique comme le Jour International de la Langue Maternelle.

Quant à l’alphabet en soi, il paraît évident qu’il s’agit d’une évolution du sanscrit ancien basé sur le syllabaire devanagari. Il possède un fort composant mystique et philosophique et, de fait, les compositions les plus anciennes documentées possèdent l’aspect de mantras, formules qui sont supposées produire un effet bénéfique dans l’esprit au moyen de la répétition et du rythme. De même que les langues occidentales, il s’écrit de gauche à droite.

Bien que les dialectes soient nombreux, de nos jours cohabitent deux sociolectes fondamentaux: ladite langue occulte, basée sur le sanscrit, dont elle emprunte de nombreux éléments et est inintelligible pour les gens simples; et la langue commune, basée sur un dialecte de Calcutta et qui représente le fondement de la littérature moderne. (Étant donné que de nombreux bengalis sont musulmans, il possède de nombreux éléments empruntés à l’arabe et au perse.) Dans ce domaine de la littérature, il faut citer principalement la figure de Rabindranath Tagore, prix Nobel de littérature en 1913, qui a composé les hymnes nationaux de l’Inde et du Bengladesh. Fait curieux, il faut signaler que le corpus littéraire bengali est le plus étendu du sous continent indien, surtout depuis l’époque dite Renaissance du Bengale qui eut lieu aux XIXe et XXe Siècles.